La flambée de violence persiste au Burkina Faso, en laissant une traînée de destruction et de deuil. Après le récent massacre dans la province de Yatenga, une nouvelle vague d’horreur frappe à l’est du pays, dans la province de la Komondjari. Les témoignages recueillis révèlent une situation alarmante, mettant en lumière la tragédie humaine qui se déroule dans cette région.
Les massacres d’hommes se succèdent au Burkina Faso
Dans la commune de Gayéri, frontalière avec le Niger, les villages de Bibgou et Soualimou ont été le théâtre de nouveaux massacres selon RFI qui indique que des vidéos poignantes dévoilent la cruauté de la situation avec des images choquantes de cadavres gisant au sol. Des civils armés, circulant sur des motos, apparaissent également sur ces vidéos, recueillant et venant en aide aux survivants, principalement des enfants, rapporte RFI.
Selon la même source, des habitants qui ont fui vers Fada N’gourma, chef-lieu de la province voisine, pointent du doigt le nouveau Bataillon d’intervention rapide (BIR) créé en octobre dernier par le capitaine Ibrahim Traoré. Les rescapés allèguent que les éléments du BIR seraient responsables de ces exactions, reprochant aux villages de ne pas fournir de volontaires pour renforcer les rangs des supplétifs de l’armée. Mais les autorités burkinabè n’ont pas encore réagi. Notons que le dimanche 25 février 2024, un massacre d’au moins 170 civils a déjà plongé le pays en deuil.