La scène musicale congolaise continue de briller sur les plateformes de streaming, et Boomplay vient de dévoiler les statistiques qui confirment la domination de certains poids lourds. En 2025, Fally Ipupa s’impose largement en tête du classement avec plus de 525 millions d’écoutes, écrasant littéralement ses poursuivants. Un top 10 qui reflète à la fois la diversité musicale du Congo et la fidélité impressionnante des fans.
Fally Ipupa, l’incontestable roi du streaming
Avec plus d’un demi-milliard d’écoutes, Fally Ipupa écrase littéralement la concurrence. L’artiste, qui enchaîne les tubes et les collaborations internationales, prouve une fois encore sa capacité à séduire au-delà des frontières congolaises. Grâce à son charisme, son travail acharné et sa maîtrise des tendances musicales, « El Professor » reste au sommet d’un trône qu’il consolide depuis plusieurs années.
Après Fally Ipupa avec plus de 500 millions de streams, les légendes Koffi Olomidé (50,2 M) et Ferre Gola (45,7 M) maintiennent leur présence malgré l’écart. Ce trio montre que les piliers de la rumba et du ndombolo conservent une place de choix dans le cœur des mélomanes, même à l’ère du digital. Leur longévité artistique force le respect, et leur présence dans le classement rappelle l’influence encore bien vivante des grandes voix de Kinshasa.
Les nouvelles vagues montent fort
Derrière les géants, une nouvelle génération fait son chemin. Moïse Mbiye (45,5 M), grâce à sa musique gospel urbaine, continue de rassembler un large public fidèle. Son message spirituel et son style unique lui ont permis de rivaliser avec des figures de la rumba. Autre étoile montante : Gaz Mawete (21 M), qui représente la jeunesse urbaine, combinant afrobeat et sonorités locales avec brio.
Innoss’B (18,2 M), quant à lui, continue de défendre fièrement le drapeau congolais sur la scène internationale. Très suivi par la jeunesse, il incarne le visage moderne de la musique congolaise. Derrière, des artistes comme Faveur Mukolo, Héritier Wata, JB Mpiana et Werra Son ferment la marche, confirmant leur statut d’artistes respectés, même si les chiffres révèlent des écarts notables.
