Après l’affaire Baltasar en Guinée Equatoriale, un nouveau scandale sexuel secoue l’Afrique de l’Ouest. Au Nigéria, un employé d’une banque basée à Lagos a été surpris en train de filmer ses collègues dans les toilettes féminines. Plus de 400 vidéos compromettantes, montrant des employés à leur insu dans des moments d’intimité, auraient été retrouvées et diffusées sur des plateformes pour adultes, notamment OnlyFans et Telegram.
Un employé pris en flagrant délit de voyeurisme
Une autre version de l’affaire Baltasar. Le scandale sexuel a éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 1h30 du matin, lorsqu’une employée a découvert une caméra cachée dans les toilettes de la banque. Choquée, elle a immédiatement alerté les autorités. L’enquête a permis d’identifier un employé de l’établissement, en poste depuis février 2023, comme étant le principal suspect. Pris sur le fait, il filmait illégalement ses collègues en train de se doucher ou de se changer.
Une perquisition menée à son domicile a révélé l’ampleur de l’affaire : plus de 400 vidéos stockées sur ses appareils électroniques. Ces enregistrements montrent aussi bien des femmes que des hommes, tous employés de la même structure, filmés à leur insu dans des moments d’intimité extrême. Les images, d’une violence psychologique inouïe, auraient ensuite été commercialisées sur OnlyFans et revendues via Telegram à des acheteurs à l’étranger, notamment en Europe et en Asie.
Inquiétude grandissante face à l’inaction des autorités
Si la banque a aussitôt mis fin au contrat de l’employé impliqué dans ce scandale sexuel, sa remise en liberté rapide par la police suscite l’indignation. Plusieurs victimes craignent que l’affaire soit discrètement étouffée pour préserver l’image de l’établissement financier. Une source proche du dossier rapporte que « l’objectif semble être de contenir le scandale, quitte à sacrifier la justice ».
Pourtant, les enjeux sont graves : atteinte à la vie privée, diffusion illégale d’images à caractère sexuel, monétisation d’images non consenties… Autant de délits qui devraient justifier des poursuites pénales exemplaires. Les victimes, traumatisées, réclament une action forte de la justice nigériane pour que l’affaire ne soit pas enterrée et que le responsable réponde de ses actes devant les tribunaux.
