La chanteuse camerounaise Indira Baboke, surnommée « la Docta » et connue comme « la secrétaire du paradis », ne cesse de surprendre. Après avoir obtenu son doctorat, l’artiste gospel se lance un nouveau défi académique : décrocher un master en intelligence artificielle et informatique médicale à Dubaï. Une ambition rare pour une star du show-business africain, surtout dans un domaine aussi pointu que la technologie médicale.
Un campus d’élite aux Émirats arabes unis
Indira Baboke a choisi de poser ses valises à Ajman, dans la ville d’Ayman, aux Émirats arabes unis. Elle y intégrera la Thumbay College of Management and AI Healthcare, une faculté spécialisée dans l’intégration de l’intelligence artificielle dans le secteur de la santé. Rattachée à la Gulf Medical University d’Ajman, cette école forme une élite d’experts capables de relever les défis médicaux grâce aux technologies avancées. Un cadre académique de haut niveau où la future diplômée suivra un cursus de deux ans, avant d’envisager une spécialisation en chirurgie robotique.
Le programme, exigeant et innovant, combine cours théoriques, projets de recherche et applications pratiques. À terme, Indira pourrait bien devenir l’une des premières figures publiques africaines à conjuguer célébrité et expertise en IA médicale. Cette reconversion marque un tournant inattendu mais prometteur dans son parcours.
Une formation prestigieuse… et coûteuse
Se former à Dubaï dans une institution aussi réputée a un coût conséquent. Les parents d’Indira ont déboursé 105 000 dirhams émiratis, soit environ 18,3 millions de francs CFA pour financer la scolarité. Un investissement familial important qui témoigne du sérieux de la démarche. Si tout se déroule comme prévu, la chanteuse obtiendra son diplôme à 25 ans, un âge où beaucoup se cherchent encore.
Avec ce nouveau cap, Indira Baboke prouve qu’elle ne se limite pas à sa carrière musicale. Elle incarne une génération d’artistes qui ose explorer d’autres sphères, mêlant foi, savoir et innovation. Une trajectoire atypique qui pourrait bien inspirer plus d’un jeune Camerounais en quête d’avenir.
